La Ratelière
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> Momie de Croisilles | |||
HISTOIRE DE --ooOoo-- Pendant la première guerre mondiale, dès janvier-février 1917, tous les habitants de Croisilles furent évacués et les soldats allemands minèrent les constructions y compris l’église avant de se replier dernière En 1919, les Canadiens catholiques qui avaient combattu nombreux dans la région firent don d’une baraque en bois afin qu’elle puisse servir d’église provisoire. Cette baraque fut installée dans le champ des pauvres (situé rue de Saint Léger, derrière le café Grébert). Parmi les caisses qui contenaient les différents éléments de la baraque, on trouva un coffret de Entre 1919 et la seconde guerre mondiale, la momie resta au presbytère et, pendant cette période, le chanoine Martin la montrait souvent aux enfants qui suivaient le catéchisme. Vers 1958, Monsieur Léonce Lollivier, artiste peintre demeurant au 31 rue d’Arras à Croisilles, fit une exposition de ses œuvres chez un antiquaire de Cambrai. A l’occasion de cette exposition, l’abbé Fournier accepta de prêter pour quelques jours la momie à cet antiquaire. Dix ans plus tard, la momie était toujours chez l’antiquaire. Lorsque l’abbé Poulain arriva à Croisilles en 1968, il chercha à récupérer cette momie sans succès. Plainte fut donc déposée à Sur la radiographie de la momie, on voit que le crâne, les tibias et les fémurs sont cassés et que des morceaux de côtes, d’humérus et de radius se trouvent dans la cavité abdomino-thoracique. La taille de la momie et l’absence de points osseux au niveau des cotyles fémoraux permet de dire qu’il s’agit d’un nouveau né. Le sexe ne peut être déterminé. Il ne s’agit pas d’une momie princière car même dans les dernières dynasties, les princes continuaient à être momifiés de face très soigneuse et on ne leur cassait pas les membres. Désormais, la momie est exposée dans une vitrine à l’église de Croisilles où vous pouvez venir la découvrir. |
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© photographie Michel Hasson - Tous droits réservés | |||